Tout ce que vous devez savoir sur cette journée du 11 février, la journée internationale des filles et des femmes de Science.
L'association Elles bougent souhaite casser les stéréotypes et inspirer les filles et les jeunes femmes à poursuivre leurs rêves. Le constat d'aujourd'hui : moins de 28 % des élèves, en écoles d'ingénieurs et de techniciens, sont des filles.
Pourquoi si peu de filles sont présentes dans les domaines de sciences, technologies, ingénierie et mathématiques ?
Malheureusement, trop de jeunes filles sont dissuadées, par leurs parents, leur famille et leurs amis, par leurs professeurs aussi, ou par des stéréotypes de genre, de poursuivre des carrières dans des domaines considérés comme "réservés aux hommes".
Si la diversité est source de performance alors il faut absolument cesser de stéréotyper les secteurs de carrière. RENOVAÏA soutient les actions de l'association Elles Bougent, pour informer les jeunes filles, et pourquoi pas même, susciter des vocations vers les métiers d'ingénieurs.
Durant l'une de mes précédentes expériences, nous faisions face à une problématique : "Pourquoi nous ne recevons pas ou peu de candidature féminine ? Pourquoi nous n'arrivons pas à attirer des filles comme toi Amandine ?"
J'ai alors pris en considération le problème, et puis, j'ai réfléchi sérieusement afin de donner une réponse, qui, selon moi, serait la plus pertinente. Alors, j'ai regardé autour de moi, puisque je faisais encore des études quand la question s'est posée, et j'ai fait un constat. Toutes mes copines faisaient des études, mais dans quels domaines ?
Médecine,
Ergothérapie,
Éducation,
Esthétique,
…
C'est un peu cliché, vous ne trouvez pas ? Pourtant, c'est vrai. Et puis, je me suis rappelé les gentilles moqueries, ou bien les mots logiques mais inconscients, "milieu d'hommes", utilisés par mes amies pour qualifier le secteur dans lequel j'évoluais.
Mon cerveau n'a fait qu'un tour de piste pour comprendre que j'en avais eu de la chance ! C'est vrai, dans ma famille, personne ne m'a jamais dit "tu devrais faire ci", ou "tu ne devrais pas faire ça",… Mes parents, et mes grands-parents, m'ont toujours soutenu dans mes choix. Je dirais même qu'ils étaient contents de me voir évoluer vers mes rêves. Pour eux, c'était normal de me laisser faire mes choix, mais surtout de ne pas mettre de barrières dans la liste de mes possibilités. Je suis passé par quelques dizaines d'idées différentes de métiers avant de leur dire "je voudrais être chef de chantier". En fait, je m'étais trompé, quelques jours après, je suis revenue en leur disant "je voudrais être conductrice de travaux". Un rêve réalisé.
Revenons à nos moutons. Pour répondre à la problématique posée, cela m'a donc parut comme une évidence : ce n'est pas que l'entreprise n'arrivait pas à attirer de candidature féminine. C'étaient tous les facteurs qui peuvent intervenir durant l'éducation des jeunes filles, notamment ceux qui restreignent les champs des possibles, et qui les empêche de rêver en grand.
En tant que marraine, de l'association Elles Bougent, je suis ravie de contribuer à susciter l'intérêt, transmettre ma passion, mes connaissances, concernant mon métier et mon parcours, pour aider les futures femmes de demain à trouver leur vocation, et surtout à croire en leurs rêves.
Anecdote
Il y a une citation, d'Albert Einstein, qui m'a permis de croire en mes rêves lorsque j'étais petite.
Everybody is a genius. But if you judge a fish by its ability to climb a tree, it will live its whole life believing that it is stupid.
Traduction en français :
Tout le monde est un génie. Mais si vous jugez un poisson par sa capacité à grimper à un arbre, il vivra toute sa vie en croyant qu’il est stupide.
N'hésitez pas à commenter ce post si le cœur vous en dit.
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